Titre: Sexy Summer

Auteur: Mathilde Alet

Éditeur: Flammarion

Parution:

Format: Semi-poche

Nombre de pages: 192

Prix:17€

Résumé de l'éditeur:

Juliette souffre de la « maladie des ondes ». Raison de son déménagement au cœur d’une zone blanche loin de Bruxelles. Fille de la ville, que va-t-il lui arriver dans ces paysages plats et mornes où la violence couve autant que l’humanité ?

L’étrangeté des campagnes belges forme le décor de ce roman âpre, l’histoire d’une jeune fille dont les rêves enfantins se heurtent à la difficulté de grandir.

 Un livre qui m'a laissé perplexe.

Ce livre me paraissait vraiment bien et j'ai passé un très bon moment avec, mais la fin m'a laissé vraiment dubitative. Tout le long du  livre, on suit Juliette, une adolescente qui souffre de la maladie des ondes, à travers sa  nouvelle vie et ses nouvelles rencontres. J'ai beaucoup aimé ce côté léger, mais pas forcément facile de l'adolescence. Les liens qui se forment, les préjugés, le regards de l'autres et des autres qui construisent l'adulte qu'on sera plus tard, c'était vraiment agréable à lire.

La maladie de Juliette est abordée trop rapidement et sans rentrer dans les détails. L'auteur survole le sujet qui aurait pu être un peu plus exploré. Le combat des parents est mis en avant  qu'en parcimonie. 

La fin est un peu particulière, je me suis dis " l'histoire ne peux pas être fini" . J'ai été surprise par cette fin bien plus qu'ouverte, j'ai l'impression qu'il me manque quelques pages du livres pour comprendre. L'histoire est très sympas, il y a des choses qui se passent, mais pour nous emmener où finalement? J'avoue que ça m'a déstabilisé ! 

Juliette est un personnage assez complexe qui souffle le chaud et le froid avec Tom, son nouvel ami. Je ne comprends pas son attitude qui n'est pas logique et que rien finalement ne l'explique. Elle a été blessée par un garçon, mais je trouve qu'elle est vraiment égoïste avec Tom. J'ai beaucoup aimé ce dernier qui est gentil, simple et sans chichi. Entre les deux, il y a un fossé énorme et Juliette saute d'une rive à l'autre sans ce soucier si Tom souffre. 

La couverture me plait beaucoup, mais finalement je me demande pourquoi ce food Truck est là. Effectivement, il y est dans l'histoire, mais je trouve qu'il n'est pas représentatif du livre. 

En bref: Un livre qui se lit très facilement et rapidement qui m'a plu dans les grandes lignes, mais qui apportent aussi beaucoup de questionnement. Peut-être que je suis passée à côté de ce livre ...  ou pas !

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